Anarchie à Barcelone

Assis à une terrasse et déjà nostalgiques, on se remémore notre premier jour à Barcelone (on étaient Alain, son frère, la blonde de son frère et moi).

Une belle journée à manger des super tapas, à boire des bulles et à visiter sans le savoir le red light district (aka : quartier des putes ou, en espagnol, la suça de la graina). Malheureusement, on n’est pas restés assez longtemps pour savoir combien coûtait la pipe mais à Barcelone, la bouffe et l'alcool (donc les besoins de base) ne coûtent rien. Je présume donc que la pipe doit pas être chère non plus.

Journée sous le signe de l'anarchie car on a quitté un resto sans payer pour une raison qui m’échappe encore. En gros, le serveur de la terrasse était parti et il semble qu’il n’était pas question de demander la cuenta à l’intérieur…

Ensuite, nous avons fui vers la Englesia de Santa Maria del Mar afin de laver nos péchés. On s'est payé un gros cierge à 2.50€ et grâce à ça, nos âmes n'iront probablement pas en enfer **becs de biceps**.

Après?!? Coup de théâtre!! On a eu envie de pipi après tout cette cervesa et ce cava. Pas de toilettes publiques à l’horizon. On s’est donc infiltrés les quatre en même temps (donc très subtilement) dans un espèce de diner américain pour… ben pour pisser.

Totalement illégaux!!Les étudiants québécois et leur printemps érable ont déteint sur notre tempéraments et on est devenus des ANARCHISTES affirmés!

NDLR : ces lignes ont été écrites durant deux évènements majeurs à Montréal : la crise étudiante du printemps 2012 et l’arrestation de Rocco Magnotta en Europe. Grâce à Magnotta, tous les espagnols rencontrés avaient entendu parler de Montréal. Merci Rocco!.

#anarchiemaispastant #barcelone